Les caméras thermiques : recommandation
L’utilisation de caméras thermiques en pleine crise sanitaire devient de plus en plus latente dans le but d’enrayer la pandémie de Covid-19. L’Association européenne des professionnels pour la connaissance et la régulation des activités de sécurité publique (AECRA) a mit en avant une série de recommandations sur la vente et l’utilisation des caméras thermiques dans les services de sécurité privée.
Les détails
Les recommandations soulignent que :
- L’installation de systèmes de vidéosurveillance destinés à être connectés à un CRA, un centre de vidéosurveillance ou un centre de contrôle ou à être utilisés par des agents de sécurité dans le cadre d’un service de surveillance doit être effectuée par des entreprises de sécurité autorisées par le ministère de l’Intérieur.
- Le capteur thermographique destiné à mesurer la température de personnes ou d’objets, qui peut ou non être intégré comme élément de détection dans un système de vidéosurveillance, doit être approuvé ou certifié en tant que produit de sécurité destiné à être utilisé dans un service de sécurité privée par du personnel de sécurité privée tel que des agents et des opérateurs de sécurité. Voir l’annexe I de l’arrêté INT 316/2011 pour la liste des normes UNE EN applicables aux systèmes d’alarme. Si vous souhaitez vous procurer la super cam x 3D de Qianli, rendez-vous sur Mobilax.fr !
- La vente, l’installation et l’utilisation de systèmes de vidéosurveillance et, en outre, d’un capteur thermique pour mesurer la température, ainsi que le traitement des données effectué par les entreprises et le personnel de sécurité privée avec ces dispositifs, sont autorisés par la loi 5/2014 du 4 avril sur la sécurité privée et reconnus par l’article 22.7 de la loi 3/2018 du 5 décembre sur la protection des données personnelles et la garantie des droits numériques.
D’autres recommandations incluses dans le communiqué commun s’adressent aux agents de sécurité, aux entreprises… entre autres :
- Les agents de sécurité, dès lors qu’un utilisateur de sécurité privée (usage privé ou public) a contracté un service de surveillance et de protection en vertu de l’article 41 de la loi 5/2014 du 4 avril sur la sécurité privée et un service de vidéosurveillance en vertu de l’article 42 de la même loi, sont légalement autorisés, réaliser, dans le cadre des fonctions qui leur sont légalement attribuées par l’article 32 de la Loi sur la sécurité privée, et plus précisément dans l’exercice de leurs fonctions de contrôle d’identité et de surveillance et protection des personnes et des biens à l’intérieur des propriétés dans lesquelles sont fournis des services de surveillance, la tâche de contrôle de température des personnes, qu’il s’agisse d’employés ou de clients, qui souhaitent accéder à l’intérieur desdites propriétés.
- Que les finalités des entreprises et du personnel, et en général des mesures de sécurité privée installées aux propriétaires des établissements qui contractent des services de sécurité sont établies dans l’article 4 de la loi 5/2014 du 4 avril sur la sécurité privée, étant obligatoires pour les entreprises et le personnel de sécurité dans l’exécution des services, Il s’agit notamment de “Satisfaire les besoins légitimes de sécurité ou d’information des utilisateurs de la sécurité privée, en garantissant l’indemnisation ou la vie privée des personnes ou des biens protégés”, qui a été augmenté en raison du respect des mesures imposées en matière de santé par le gouvernement avant le Covid-19.
- Les entreprises et le personnel de sécurité ont un devoir particulier de respecter la protection des données, notamment en protégeant les données personnelles auxquelles ils ont accès. L’utilisation de matériel ou de mesures techniques qui violent le droit à l’honneur, à l’intimité personnelle et familiale et à l’image de soi ou le secret des communications est un délit très grave dans le domaine de la sécurité privée, avec une amende de 30 000 à 600 000 euros.
- La sécurité privée est une activité subordonnée à la sécurité publique et fait partie intégrante de cette dernière. Les entreprises et le personnel de sécurité privée peuvent utiliser des traitements de données à caractère personnel dans le cadre des services de sécurité privée contractés par le propriétaire d’un bien immobilier, car ils ont un intérêt légal légitime à remplir une mission d’intérêt public, en respectant la réglementation en vigueur en matière de protection des données et notamment les dispositifs de mesure de la température par rapport à leurs clients avant le Covid-19.
Source : cuadernosdeseguridad.com